En 2018, ma nouvelle « Une question de point de vue », est parue dans le magasine Etherval, dans le numéro consacré à la Chance et mauvaise fortune soit… le numéro 13 ! (Coïncidence ? Je ne crois pas ;) ).
On y suit l’histoire du chevalier Hubert qui traverse de nombreuses aventures pour conquérir le cœur de sa belle. C’était un récit vraiment fun à écrire, je me suis beaucoup amusée !
Les comptes-rendus d’Etherval sont top : un texte bien argumenté, très détaillé en ce qui concerne les qualités et les défauts des histoires, que ce soit le style ou le fond. Je suis vraiment impressionnée par leur travail, d’autant plus que chaque participant reçoit un tel argumentaire, même lorsque la nouvelle est refusée. C’est très gratifiant pour l’auteur, qui découvre les points sur lesquels s’améliorer.
Un petit extrait de la nouvelle :
« Aussi l’enfant grandit-il serti de malchance : laid au possible, pas très intelligent, sa croissance sembla s’interrompre vers l’âge de douze ans. Ses nombreuses chutes aplatirent définitivement son nez, dont le bout penchait légèrement vers la droite. Lorsqu’une catastrophe survenait au château, on savait le jeune Hubert jamais bien loin. Pourtant, il ne manquait jamais d’optimisme et de bonne volonté. Si ce n’était la corneille, sa vie avait bien commencé : quoi de plus chanceux que de naître noble ? Quoique… Non, je n’en dirai pas plus. Jugez-en plutôt par vous-même. Si Hubert n’était pas né dans des draps de soie, jamais il n’aurait reçu d’invitation royale, jamais ses yeux hétérochromes ne se seraient animés de cette flamme de volonté, souvent présage d’une catastrophe en devenir. Car, plus Hubert voulait bien faire, plus les conséquences étaient désastreuses. »
Le Blog Evasion de l’Imaginaire a chroniqué ce numéro. Vous pourrez retrouver sa chronique complète ici
Je ne résiste pas à l’envie de vous partager la partie sur le chevalier Hubert :
« L’une de mes nouvelles préférée de par son humour et son histoire. Hubert joue de malchance et c’est peu dire. Mais AD Martel joue avec cette poisse qui colle aux frusques de notre héros insolite et de son pauvre écuyer. Au final, il peut s’avérer que la malchance, aussi incroyable et imprégnée soit-elle, puisse se transformer en une chance de tous les diables. Des passages très drôles dans des moments très tendus où les deux hommes frôlent la mort à plusieurs reprises. Le final est délicieux. On voudrait presque avoir un recueil de nouvelles rien qu’avec les (més)aventures du chevalier Hubert ^^" ».
Un jour, peut-être, je vous narrerai la suite de ses (més)aventures. En attendant, laissez libre cours à votre imagination ;)
Pour vous procurer le numéro, c'est ICI
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